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Niños Hotel Calle Meloc 442 , Cusco Pérou, tel: +51 84231424 et Calle Fierro 476, Cusco Pérou, tel: +51 84254611 contact@ninoshotel.com mobile: +51 955839326

Corpus Christi à Cusco


Corpus Christi est une importante fête religieuse  traditionnelle à Cusco. Elle montre le syncrétisme des traditions andines qui ont été remplacées par des célébrations catholiques au moment de la conquête et à l'époque coloniale.

A la veille de cette journée particulière des représentations des saints et des vierges de 15 paroisses partent en procession de leurs églises respectives accompagnées des prêtres, des habitants et des majordomes. On les amène à la cathédrale dans ce qu'on appelle « la entrada » puis ils sont réunis dans la cathédrale où ils restent pendant une semaine, pour la plus grande joie des fidèles qui viennent prier et admirer leurs magnifiques costumes.

La nourriture typique de cette fête est le « Chiri Uchu » traditionnel composé de petits morceaux de cochon d'Inde rôti, de poule, de viande séchée, de saucisses, de cau-cau, de fromage, de beignets de farine de maïs, de maïs grillé, de Qocha-yuyo et de rocoto. On sert aussi des cretons, des kebab, etc. Et bien sûr de la bière et de la chicha.

Le jeudi est le jour le plus important. La fête commence avec la procession du saint sacrement sur son char en argent, suivi de celle des saints et des Saintes Vierges sur la Place d'Armes où des milliers de personnes se sont rassemblées. Depuis l'époque coloniale la tradition veut que la procession se déroule toujours de la même façon de sorte que l'ordre départ des chars est le suivant:

  1. San Antonio de la paroisse de San Cristobal
  2. Saint-Jerome de la paroisse du quartier San Jerónimo
  3. San Cristobal de la paroisse de San Cristobal
  4. Saint Sébastien de la paroisse du quartier Saint-Sébastien
  5. Santa Barbara de la paroisse du district quartier Poroy
  6. Santa Ana de la paroisse de Santa Ana
  7. L'apötre Saint Jean de la paroisse de Santiago 
  8. San Blas de la paroisse de San Blas
  9. San Pedro de la paroisse de San Pedro
  10. San José de la paroisse de Belén 
  11. La Vierge de la nativité de la paroisse de Almudena
  12. La Vierge des remèdes de l'église Santa Catalina
  13. La Vierge purifiée de la paroisse San Pedro
  14. La Vierge de Bélen de la paroisse de Bélen
  15. La Vierge de l'immaculée conception aussi appelée "la Belle" de la cathédrale.

Après la procession, Les Saints et les Vierges sont gardés à l'intérieur de la cathédrale où ils restent jusqu'à "Octava", c'est à dire jusqu'au huitième jours après Corpus Christi. Ce jour commence par une procession du Saint-Sacrement, suivi par les différents Saints et Vierges qui retournent dans leurs paroisses  respectives après la procession. Déjà dans les paroisses, dans l'effervescence de la fête, le brouhaha de la musique et l'alcool, le nouveau majordome ou «carguyoq » prête serment. Il va gérer l'argent du festival pour la prochaine année.

19 avril : Jolanda van den Berg à Tyler (Texas)


La journée internationale au Tyler Junior College est une tradition dans la ville de Tyler (Texas) qui célèbre les diverses cultures du monde entier et leurs remarquables expressions artistiques. Cette année a été célébrée comme chaque année avec des expositions culturelles, de la musique internationale, des divertissements, une foire alimentaire et de l'artisanat provenant de 40 pays du monde entier.

Cette année, notre fondateur de la Fundación Niños en Perú était l'un des invités d'honneur.

Voici un extrait du site www.tjc.edu/news :

"Jolanda van den Berg et son histoire remarquable sur la façon dont une personne ordinaire peut faire une différence extraordinaire dans la vie des autres.


En 1998, Mme van den Berg a pu créer sa propre entreprise, Niños Hotel, avec l'aide d'un généreux donateur. Lorsqu'on lui a demandé quel était son plan d'entreprise et quelle était son expérience, elle a répondu honnêtement qu'elle n'en avait aucun, mais le donateur a été tellement touché par sa détermination qu'il a décidé de soutenir sa mission, "créer une vie meilleure et un avenir meilleur pour tant d'enfants négligés et malheureux à Cusco et dans les environs". Peu après l'ouverture de l'hôtel, il a utilisé les recettes ainsi que des dons des Pays-Bas pour construire la première cantine pour enfants de Cusco. Le comedor offre des repas gratuits aux enfants dans un environnement sûr, avec l'aide du personnel.

Mike Metke, président de TJC et grand amateur d'activités de plein air, a rencontré Mme van den Berg en 1999 lors d'un voyage au Pérou pour explorer la Cité perdue des Incas, le célèbre site archéologique de Machu Picchu.

"D'autres voyageurs m'ont parlé de cette femme extraordinaire, Jolanda, qui possédait un hôtel et aidait les enfants des rues", a déclaré M. Metke. "Alors qu'elle était venue au Pérou pour voir ce site magique, elle a perdu tout intérêt pour le Machu Picchu et s'est concentrée sur les enfants, ce qui allait devenir l'œuvre de sa vie", a-t-elle ajouté.

Jolanda est la fondatrice de la Fundación Niños, l'organisation qu'elle a créée après avoir été témoin des circonstances difficiles auxquelles sont confrontés les enfants à Cusco, au Pérou. Lors de son premier voyage, elle a constaté que de nombreux enfants étaient négligés ou n'avaient pas de famille. Les enfants erraient dans les rues à la recherche de nourriture et essayaient de se débrouiller seuls. Six mois seulement après son retour aux Pays-Bas, Mme van den Berg a fait ses valises et s'est installée à Cusco.

Aujourd'hui, Mme Van der Berg offre de nombreux services aux enfants péruviens, notamment cinq salles à manger, une salle de sport, deux bibliothèques, un petit cinéma et une hacienda avec des chevaux à l'extérieur de Cusco. Ses deux hôtels publics, qui soutiennent les services à l'enfance, accueillent des visiteurs du monde entier et leur offrent des repas exceptionnels. Leur hôtel est évalué par Tripadvisor.com à 4,9 (sur une échelle de 5 points), et les visiteurs sont donc encouragés à réserver à l'avance. Les hôtels, cafés, restaurants et autres installations fournissent des emplois nécessaires aux habitants de Cusco, et ses projets de construction ont créé 150 emplois dans le secteur de la construction pour les Péruviens.

M. Metke espère que les étudiants du TJC et les visiteurs de la Journée internationale s'inspireront de Mme van den Berg pour découvrir leur passion, trouver leur but et passer à l'action. -Je suis sûre qu'elle a connu des échecs, mais elle s'est réorganisée et est allée de l'avant. Si votre rêve est d'aller à la Cité perdue des Incas, si vous restez avec elle, votre expérience sera deux fois meilleure. Vous ferez quelque chose pour l'aider, elle et les enfants, mais vous obtiendrez bien plus", a-t-il ajouté.

Cruz Velacuy


La Cruz Velacuy, qui signifie en espagnol "Vélation de la Croix", est l'une des fêtes traditionnelles de la région de Cusquenia qui sont célébrées dans tout le pays.
 des fêtes traditionnelles cusquéniennes qui sont célébrées dans tout le département, dans chaque district, dans chaque quartier, la nuit du 2 mai, appelée "víspera".
département, dans chaque district, dans chaque quartier, la nuit du 2 mai, appelée "víspera".
 Cette nuit-là, les croyants se rassemblent au pied de la croix et passent la nuit en veillée avec de la musique, de la musique, de la musique, de la musique, de la musique, de la musique et de la musique.
la nuit en veillée avec de la musique, de la nourriture et des danses en vénérant la croix,
 La fête se termine le 3 mai, jour central, au matin, lorsque les croix sont portées sur les épaules.
 Les croix sont portées sur les épaules et en procession jusqu'au temple paroissial.
pour revenir ensuite à la maison du majordome.
 
 
A l'époque coloniale, pour imposer le culte de la Croix, qui représentait le catholicisme, les religieux ont imposé le vaudou.
catholicisme, les religieux ont imposé la vénération des croix partout afin d'inverser la tendance.
croix partout afin d'inverser la croyance panthéiste des indigènes qui croyaient en l'existence de la croix.
la croyance panthéiste des indigènes qui croyaient aux dieux de la montagne ou Apus. Le résultat est
 un magnifique exemple de syncrétisme entre les religions andine et européenne.
La religion andine et la religion européenne.
 
 
La préparation de la fête commence un an avant, lorsque le nouveau "mayordomo" accepte la "charge".
 Le nouvel intendant accepte la "charge" de la fête, devenant ainsi le "Carguyoq".
Carguyoq. Lui, sa famille et ses amis ont un an pour organiser différentes activités et Jurk'as.
organiser différentes activités et Jurk'as qui auront pour but de collecter des fonds pour la célébration, en tant que Carguyoq.
collecte de fonds pour la célébration, car le Carguyoq se chargera de fournir la nourriture, les boissons et la nourriture pour tous les invités, ainsi que la nourriture et les boissons pour tous les invités.
la nourriture et les boissons pour tous les invités, le groupe de musiciens qui accompagnera la célébration et surtout le groupe de musiciens qui accompagnera la célébration et surtout le groupe de musiciens qui accompagnera la célébration.
musiciens qui accompagneront la célébration et surtout de faire réaliser un beau costume pour la
beau costume pour la Croix.

Il existe deux types de croix : les croix mobiles en bois, qui peuvent être portées en procession, et les croix inamovibles, généralement en pierre ou peintes sur un mur de la maison.

Pour la fête, elles sont habillées de costumes en tissu brodés de fils d'or, au pied desquels sont placées de grandes bougies multicolores, des bancs et des chaises autour desquels les invités passeront la soirée à boire et à manger au son de la musique et des feux d'artifice.

Le 3 mai, qui est le "jour central", la croix est bien décorée avec de nouveaux vêtements pour la "messe festive" dans l'église la plus proche, pour laquelle la croix est portée en procession accompagnée d'un groupe de musiciens pour "écouter la messe".

Plus tard, la croix retourne à la "cargo-wasi" ou maison du "carguyoq" où elle est à nouveau placée sur son autel ; pour le déjeuner festif et dans l'après-midi, les célébrations se poursuivent avant de retourner à son lieu d'origine.

La Semaine Sainte à Cusco

La Semaine Sainte est l'un des événements les plus importants du monde chrétien. A Cusco, les fêtes commémorant la mort et la résurrection du Christ sont ancrées dans la tradition et les coutumes locales.

Les fêtes de Pâques commencent le dimanche des Rameaux. Très tôt, les églises se remplissent de paroissiens en famille brandissant les rameaux traditionnels de palmiers en forme de croix pour qu'ils soient bénis.

Pour les cusqueniens, le jour le plus important est le lundi Saint. Plus de 80 000 fidèles reçoivent la bénédiction du Señor de los Temblores (Seigneur des Tremblements) sur la Plaza de  Armas et le long de son parcours


Le Seigneur des tremblements ou Taytacha Temblores 

L'histoire  raconte qu'à l'époque coloniale, après le tremblement de terre dévastateur de 1650 à Cusco, pour faire cesser les répliques, les cusqueniens ont sorti la statue du Christ de la Bonne Mort qui reposait dans la Chapelle du Triomphe. Coïncidence, les tremblements se sont apaisés. Ainsi est née la dévotion à cette statue qui a été depuis déplacée à la Cathédrale de Cusco. On pense que la fumée des bougies, des cierges et aussi la poussière ont fait prendre à la statue cette couleur noire semblable à celle des indiens et métis.

Les messes célébrées dans la cathédrale sont accompagnées de chants et de prières en quechua interprétés par les célèbres choristes « Chayñas », pour la plupart des femmes, qui s'adressent à la statue sacrée, animés par une profonde foi catholique. Leur apparence et leurs chants sont uniquement réservés au Seigneur des Tremblements. Les musiciens qui les accompagnent, chantent parfois également. Cet "Orquestín cusqueño" utilise des instruments traditionnels: harpes cusqueniennes, quenas, mandolines, accordéon, violon, guitare et harmonium.

Avant d'arriver à la Plaza de Armas pour donner sa bénédiction, le Taytacha parcourt le centre de Cusco. Les habitants jettent des pétales de fleurs de ñucchu rouges depuis les fenêtres des maisons. Les balcons sont décorés de tissus brodés et brillants que les familles réservent spécialement pour cette occasion. Les rues sont jonchées de tapis de fleurs. A la fin de son parcours, avant de retourner dans la Cathedral, le Taytacha bénit ses fidèles rassemblés sur la Plaza de Armas.

Le jeudi Saint:
Ce jour-là on a conservé la tradition de manger douze plats en la mémoire de la « Cène ». Les marchés sont envahis de clients qui cherchent les produits nécessaires à la préparation des plats traditionnels tels que le lawa de maïs (crème de maïs), la soupe de Lizas, la soupe de crevettes, le sauté de morue, la truite à l'étouffée, du riz aux crustacés. Côté douceurs on trouve les très traditionnels fruits confits, riz au lait, empanadas, condesas, suspiros, tartes et pains croustillants entre autres.

Le vendredi saint:
A partir de 6 heures du matin, selon la tradition de la Pâques cusquenienne, se tient une foire de plantes médicinales : le HAMPIY RANTIKUY où les cultivateurs arrivent, parfois d'endroits éloignés, pour vendre une grande variété d'espèces de plantes médicinales et de flore indigènes de la région qui ont démontré leurs pouvoirs de guérison.

On y achète tout particulièrement des croix faites d'epines de cactus ainsi que d'autres croix faite de feuilles de nihua tressées ornées de tresses d'ail et de fleurs sauvages. Ces croix sont placées derrière les portes des maisons pour les protéger du mal et des malédictions.

En fin d'après-midi, dans différentes paroisses, la procession du Saint-Sépulcre accompagnée de la Virgen Dolorosa parcourt les rues de la ville.

Marinera, danse typique péruvienne.


Marinera est une élégante danse péruvienne qui recrée une cour. Elle est caractérisée par l'utilisation de mouchoirs par les deux artistes.

Elle s'appelait "Chilena" à cause de la dernière relation amicale entre le Pérou et le Chili. Mais lorsque le Pérou a entrepris la guerre contre le Chili en 1879, on a alors renommé la danse "Marinera" en l'honneur de la marine péruvienne, la "Marina de Guerra del Perú".

La Marinera est une danse de la côte du Pérou. C'est ainsi l'une des danses les plus populaires du pays qui est célébrée pendant tout le mois de janvier dans la ville de Trujillo. Trujillo est la capitale nationale de la marinera et a obtenu “le jour de la Marinera” le 7 octobre. À cette occasion se tient le plus important concours de Marinera du pays.

Les danseurs de Marinera sont en général extrêmement concentrés sur leur pratique et ont tendance à laisser de côté tout type de distractions familiales ou sociales pour consacrer tour leur temps à leur pratique qui est aussi leur passion.

Bien que l'origine exacte de la danse est inconnu, on pense qu'il pourrait être de l’époque pré-inca. Au fil des ans, la danse a subi de nombreuses influences: principalement  espagnol, maure, andine, et tziganes.

Il existe trois variantes de la Marinera mais la Marinera est aussi dansée avec l'homme monté sur un Cheval de Paso Péruvien : le "Chalan" dirige le cheval pour qu’il danse au son de la Marinera (voir photo).

Les trois Marineras :

- Marinera Limeña : cette Marinera est la plus lente et considérée comme la plus élégante.

- la Marinera Norteña : cette version est plus rapide que la Marinera Limeña mais pas aussi élégante.

La particularité de la Marinera Norteña est que l'homme porte des chaussures, tandis que la femme danse pieds nus. Les danseuses consacrent beaucoup d'efforts à la marche à pieds nus pour renforcer l’épaisseur de peau sur la plante de leurs pieds.

- Marinera Serrana : Cette marinera est typique de la régions de montagne du Pérou et est caractérisé par un mouvement plus lent.

Le Pérou, le plus grand exportateur de cochenille.


On trouve la cochenille (Dactylopius coccus) dans les régions tropicales d'Amérique du Sud, le Mexique et l'Arizona.  C’est un insecte hémiptère parasite qui vit sur les cactus et il est recueilli et séché, afin de produire un colorant rouge: le carmin de cochenille.

La cochenille produit de l’acide carminique comme protection naturelle contre d'autres insectes. L'acide carminique doit être mélangé avec de l'aluminium ou des sels de calcium pour produire le colorant carmín de cochenille.

Le colorant carmin de cochenille est principalement utilisé dans l'alimentation (E120), les cosmétiques, mais aussi comme un colorant de textiles naturels dans les Andes du Pérou, ainsi que dans quelques villages d’Oaxaca, au Méxique.

Depuis l'époque coloniale, le colorant carmin de cochenille a été particulièrement important pour l'exportation de l'Amérique centrale, cela avant l'invention des colorants et pigments synthétiques tels que l'alizarine, créés à la fin du 19ème siècle. De nos jours, puisqu'en général les gens sont à la recherche d'alternatives pour les additifs alimentaires artificiels, la cochenille est devenue populaire à nouveau. Le Pérou en est le plus grand exportateur.

Le Carnaval de Cusco.


Le Carnaval est célébré dans de nombreuses parties du monde, spécialement en Europe et en Amérique et présente des variations selon les régions. Mais sa caractéristique commune est d'être une période de permissivité.

À Cusco le Carnaval est donc une fête traditionnelle qui se célèbre en février ou mars chaque année avant le début de la Carême. La date est variable puisqu’elle est selon la date du Mardi Gras qui est changeante elle aussi.

Le Carnaval se caractérise pour les couleurs de ses danses et ses “jeux” au cours desquels on se lance de l’eau, des confettis ou de la farine.

Ici les célébrations commencent avec la fête des “compadres” (parrains) y des “comadres” (marraines). Le “jour central” se célèbre le dimanche suivant et sept jours plus tard s’effectue la “Octava” (le 8e jour) ou l’ ”Adieu”.

La célébration des “compadres” et des “comadres”.

Ces célébrations ont lieu les deux jeudi successif qui précèdent le Jour Central. Le premier jeudi, on célèbre les “parrains” et le second les “marraines”. La particularité réside dans l’élaboration d’allégories  de taille humaine faites à partir d’éléments de recyclage comme du carton, des bouteilles, du plastique, des habits et chaussures usés. Ces pantins servent de représentations satiriques d’un habitant du quartier, du lieu de travail, ou même d’une autorité, et le but est de mettre en évidence quelques traits du personnage afin d’envoyer un message à la société…sans aucun manque de respect ou de mauvais gout.

En général ces pantins sont placés le mercredi à minuit sur des poteaux électriques pour qu’ils soient vus de tous.

À fin de préserver la tradition et de motiver les nouvelles générations à continuer avec ces coutumes, la municipalité organise un concours des meilleurs pantins et les gagnants sont récompensés avec un trophée. Les allégories gagnantes font partie du grand défilé qui a lieu sur la place centrale, le jour de l’Octava.

Lors du défilé, il y a de nombreuses danses traditionnelles qui elles aussi font partie d’un concours.

Le “jour central” (Dimanche).

C’est un jour dédié au “jeu” pour tous les hommes et toutes les femmes de tous les âges. Depuis tôt le matin, on se lance de l’eau, des confettis ou de la farine. À Cusco, il est usuel que tout le monde participe, même les visiteurs étrangers…

La “Octava” (le 8e jour) ou Kachappari (Dimanche).

Comme son nom l’indique, la “Octava” se célèbre 8 jours après le “jour central” et c’est l’“au revoir”  au Carnaval jusqu'à l’année suivante.

La “Octava” se caractérise pour ses danses, jeux et variété de plats propres à cette fête. Dans plusieurs localités,on organise les “Yunzas”: un arbre est dressé et décoré de cadeaux. Les gens danses autour de l’arbre avec une machette et le but est de couper l’arbre afin de pouvoir attraper l’un des cadeaux. L’heureux gagnant doit financer la yunza de l’année suivante.

La gastronomie typique du carnaval:

*Timbu ou Puchero: variété de viandes bouillies avec des feuilles de chou, des pommes de terre, pommes de terre déshydratée, pois chiches et riz. On blanchit aussi patates douce, pêches, poires et yuca. Le tout est servi dans deux plateaux différents.

*Kapchi: plateau végétarien qui contient des haricots secs, oignons, des champignons, pommes de terre assaisonnées avec du lait et du fromage … et on sert ce plat avec du piment farci et du riz.

*Frutillada: c’est une boisson faite avec de la Chicha (bière artisanale de mais) bouillie, des fraises et de la cannelle. Le tout macère huit jours et se convertie en une boisson délicieuse qui est servie avec du rhum.

Les 4000 types de pommes de terre du Pérou.


Les découvertes archéologiques nous disent que l'origine la plus probable de la pomme de terre est la région du Lac Titicaca, au Pérou. Il y a environ 4000 différents types de pommes de terre au Pérou. Bien sûr, toutes ces pommes de terre varient en forme, couleur, texture et goût ... Elles ont toutes leur place dans la cuisine péruvienne. Comme l’on sait, elles ont aussi donné naissance à un nombre infini de plats autour du monde. Il convient de mentionner que la pomme de terre a contribué à réduire les famines en Europe au 17e et 18e siècle.

Le Pérou, un paradis pour l’observation d’oiseaux.


Le Pérou a 1 804 espèces d'oiseaux…. Cela signifie que le Peru a plus d'espèces d'oiseaux que dans toute l'Amérique du Nord et l'Europe réunis. Cela comprend 120 espèces endémiques… qui ne peuvent être trouvées qu’au Pérou. Chaque année plusieurs nouvelles espèces d'oiseaux sont découvertes.

Le coq de roche (photo) est un exemple des merveilleux oiseaux du Pérou : Le coq de roche est aussi l'oiseau national du Pérou.

Colibri Géant du Pérou.


Voilà une photo d'un Colibri Géant, prise dans une rue de Cusco.

Même si le Colibri Géant (Patagona gigas) pèse seulement entre 18 et 24 g, c'est cependant le plus grand membre de la famille des colibris. En moyenne, son envergure est de 21,5 cm de long, et il mesure 23 cm en longueur.

Le Colibri Géant est dix fois plus grand que le colibri d?Elena (ou colibri-abeille), qui est le plus petit colibri; mais il pèse presque deux fois plus que l’espéce qui le suit dans une échelle de pois.

Il peut être utile de mentionner qu'au Pérou il y a 118 espèces de colibris.

KESHWA CHACA : LE DERNIER PONT INCA.


 Le pont Keshwa Chaca pourrait bien être le dernier exemple de ponts de paille répendus  dans les Andes depuis le temps des Incas. On estime leur nombre a 200… Ces ponts de paille ont été éléments clés d'expansion et de contrôle de l'Empire Inca. Ils ont aidé à la communication et le commerce, mais ont été abandonnés après la conquête espagnole. Le pont Keshwa Chaca Bridge est situé á près de 70 mètres de haut au-dessus de la rivière Apurimac, 4 heures et demie de route au sud de Cusco. Étonnamment, il est seulement fait de "ichu", une  herbe jaunâtre haute et robuste, typique de l’altitude, qui nourrit les camélidés aussi. Il a été démontré qu'un pont de la longueur du Keshwa Chaca peut soutenir 1 800 kg de tension. En condition optimale, le petit pont pourrait supporter le poids de 56 personnes réparties uniformément sur toute sa longueur (36 mètres).

De nos jours le Pont Keshwa Chaca n'est guère utilisé depuis la construction d’un pont en acier tout prés… Mais par pur acte de préservation culturel, le pont est reconstruit chaque année en juin, pour la célébration de la Mère Terre. Dans le cadre du rituel, Huinchiri et trois autres villages environnants, se rassemblent dans la vallée pour un festival de trois jours afin de couper le Keshwa Chaca de l’anné précédente et le remplacer avec des câbles de ichu frais. Chaque ménage est responsable d'apporter 27 mètres de corde tressée à la cérémonie. L'ensemble du processus se produit sous l'orchestration du "Chacacamayoc", le "Guardien de Pont". Puisqu’ aujourhui il n’y a plus qu’un pont, il reste aussi seulement qu’un Chacacamayoc et son nom est Victoriano Arisapana.

Comme on peut l'imaginer, l'ensemble du processus n'est pas simple. Au cours de l'année, les habitants des 4 villages préparent les cordes de paille selon les connaissances Inca. C'est un long processus en effet puisque chaque liasse d’ichu de 60 centimètres de long doit tremper dans de l'eau avant d’être ecrasée avec une pierre jusqu'à devenir souple. Ces liasses sont ensuite tordues en cordes d’un doigt d'épaisseur. Puis une quarantaine de ces cordes doivent être tressées en une autre corde de 15 centimètres de diamètre. L'ensemble du pont est fait de 16 km de corde ! Exposé au climat, le pont ne pourrait pas durer plus de 2 ans et il n'est pas possible de simplement le réparer, il doit être renouvelé dans son ensemble.

 Longue vie au Pont Keshwa Chaca!

La Lagune de Huacarpay : un paradis pour les ornithologues.


Le marécage de Lucre-Huacarpay  est situé au sud-est de Cusco, à 30 km de là. Il a une extension de 1979 hectares et est composé de quatre étangs permanents, une lagune (Huacarpay), deux marécages et de deux rivières. La Lagune de Huacarpay est la plus importante du système et est principalement caractérisée par sa biodiversité et sa beauté pittoresque.

Cette zone humide est située à une altitude de 3,070m/10,072ft et est entourée de montagnes. Elle fait partie du complexe archéologique de Pikillaqta: les vestiges sont principalement d'origines Wari, une culture pré-Inca connue pour sa planification urbaine; mais les restes pré-Inca et Inca sont innombrables.

La lagune de Huacarpay est considérée comme l'un des 7 plus importants marécages du Pérou.

Les marécages sont des systèmes naturels de grande diversité biologique et qui réglent le cycle de l'eau et le climat. Nous savons que ce système naturel en particulier est une source de nourriture et de logement pour environ 108 espèces d'oiseaux, dont certaines sont endémiques et d'autres sont en danger d'extinction. La plus grande partie de l'année, la lagune abrite 70 espèces d'oiseaux migrateurs, qui viennent du sud et du Nord.

Le nom "Huacarpay" se réfère au héron blanc (Ardea alba), oiseau dont le nom en quechua est "WAKAR". Cette espèce est présente tout au long de l'année, bien que sa population a été réduite récemment.

En août 2006, ce marécage a été reconnu par la Convention de Ramsar comme "site Ramsar" ce qui signifie que ce lieu a été déclaré zone naturelle protégée qui doit être préservée a tout prix.

Environ 300 habitants vivent dans la municipalité de Huacarpay, près de la lagune, et malheureusement, en raison du manque d'alternatives économiques, ils surexploitent les ressources naturelles comme l'eau et le bois. Ils créent aussi des dommages par la chasse et la pêche; ils envahissent également avec l'agriculture et l'élevage. En conséquence, la lagune ne souffre pas seulement de la pollution de l'eau par des déchets solides et par les eaux usées d'origine domestique, mais aussi de par la pratique de l'agriculture et l'élevage d'animaux...

En outre, la zone est entourée par une route qui est utilisée chaque année comme un circuit automobile, un facteur qui augmente la présence de déchets et les inconvénients pour la faune.

La Lagune de Huacarpay est un endroit important et étonnant et nous espérons qu'en attirant plus de touristes et surtout plus d’observateurs d'oiseaux, les autorités locales vont enfin s’en rendre compte et prendre des mesures pour protéger la zone. Bien sûr l'éducation est la clée : les gens du coin doivent être instruits sur la valeur de la zone… De cette façon, ils peuvent décider d'agir et de la protéger.

Santurantikuy


SANTURANTIKUY : la vente des saints.


Chaque année, le 24 décembre, un événement très spécial a lieu sur la place principale de Cusco : la foire "Santurantikuy". Cette foire est une priorité pour la population locale et, quel que soit le temps, tout le monde ressent le besoin d'y participer. Elle peut être considérée comme un pèlerinage, une rencontre sociale... mais c'est aussi l'occasion de faire des achats de Noël de dernière minute. Le "Santurantikuy" est un événement festif et animé au cours duquel les habitants ont l'occasion de rencontrer des amis et de leur transmettre leurs vœux pour les fêtes de fin d'année.

Origine :


Le mot "Santurantikuy" est un mélange de quechua (langue des Incas) et de castillan (espagnol d'Amérique du Sud) qui pourrait se traduire par "vente des saints". La foire est un mélange d'influences coloniales et locales.
Le "Santurantikuy" est une création espagnole de la période coloniale qui visait à évangéliser les populations indigènes locales. À cette fin, des images de saints catholiques étaient vendues sur les marches de la cathédrale de Cusco.

"Niño Manuelito" :


Le plus important de tous les saints (depuis l'époque coloniale) est le "Niño Manuelito" ("l'Enfant Jésus"). L'Enfant Jésus est également appelé "Emmanuel" dans la tradition catholique. "Manuel" est un diminutif d'"Emmanuel" et "Manuelito" est une variante qui montre l'énorme affection que les Cusqueños portent à l'Enfant Jésus.

L'enfant Jésus est généralement une belle représentation peinte en plâtre et la coutume veut qu'il change de vêtements chaque année le 24 décembre à minuit. Il reste dans la crèche jusqu'au 6 janvier, date de l'Épiphanie ou jour des Rois Mages. Il est alors conservé jusqu'au 24 décembre suivant.

Vision locale :


Au Pérou, 80% de la population est catholique et Noël est un événement important, en particulier à Cuzco, qui est plus traditionnelle que Lima par exemple. Chaque famille installe une crèche avec une étable en bois miniature et l'"Enfant Jésus" dans son lit de paille. L'Enfant Jésus est loin d'être seul : il est accompagné de Marie et de Joseph, bien sûr, mais aussi d'une multitude de saints, d'animaux et de ponts miniatures, de maisons, de moulins, de fours, de puits... L'ensemble de la scène représente parfois des villes entières et peut finir par occuper une pièce entière. L'effort est grand pour rendre la scène la plus réelle possible et c'est tout l'intérêt de la "Santurantikuy" où les artisans locaux ont beaucoup à offrir. Il existe également un large éventail de tailles et de styles pour les nouveaux vêtements de l'enfant Jésus.

Tous les aspects de la nativité sont importants, non seulement les éléments, mais la scène dans son ensemble. C'est pourquoi, outre le lapin de Jésus, les gens achètent de l'herbe ou de la mousse pour le sol et, sur les murs, ils collent des papiers décorés pour représenter les montagnes, les étoiles, la lune, le ciel nocturne...

Les "Hierberas" :


Afin de fournir aux Cusqueños les détails naturels de leur Nativité (grange en bois, herbe ou mousse pour le sol...), les "Hierberas" ( de "hierba") viennent en ville dans le "Santurantikuy". Ces vendeurs viennent de toutes les hautes provinces du département de Cusco et apportent toutes sortes de "hierbas" différentes de la zone écologique où ils vivent et les revendent ensuite à un prix assez bas.

Il s'agit généralement de familles entières, parlant le quechua et d'origine très modeste. Ils viennent en ville pour quelques jours, mais la plupart d'entre eux n'ont pas d'endroit où loger et passent la nuit sur la place principale. Heureusement, il existe des initiatives qui soutiennent ces personnes qui travaillent dur et certaines organisations et institutions leur offrent du chocolat chaud, du "panetón" (d'origine italienne mais une "friandise" de Noël typiquement péruvienne) et des cadeaux pour les enfants. Pour nous, il est important de reconnaître ces personnes sans lesquelles le "Santurantikuy" ne serait pas possible...

Trekking : Choquequirao


C’est l’un des trekkings de la région de Cusco les moins connus, et pourtant l’un des plus beaux en terme de paysages. Il vous mène en effet à travers la cordillère de Vilcabamba, dominée par le Salkantay (6264 m). Orientée sud-nord, cette chaîne montagneuse qui glisse vers l’Amazonie est entaillée de profondes vallées et canyons, offrant un relief des plus accidentés et appréciés pour les divers étages écologiques qu’il présente. De Cachora, le sentier descend en effet de plus de mille cinq cent mètres jusqu’au fond de la vallée de l’Apurimac, pour remonter ensuite d’autant jusqu’au site inca de Choquequirao, beaucoup plus important en taille que le Machu Picchu une fois qu’il sera totalement mis à jour. L’avantage, c’est que l’itinéraire est peu fréquenté, ce qui le rend aussi plus difficile d’accès. La plupart des agences qui le proposent ne peuvent pas garantir un départ, même en haute saison. Cependant, cela vaut la peine d’organiser vous-mêmes votre trek. Car la confidentialité de cet itinéraire est en sursis : la construction d’un téléphérique de cinq kilomètres de long permettra à plusieurs centaines de personnes de traverser chaque jour le canyon de l’Apurimac et de rallier Choquequirao d’ici à quelques mois.

DIY : de Cusco, minibus pour Abancay avec arrêt à Curahuasi (S./15, 2 h). Puis de Curahuasi, taxi pour Cachora (S./50 à 60 la course, 1h). Le taxi peut aussi vous emmener jusqu’à Capullyoc, qui se trouve tout au bout de la piste (S./30 en plus, 30 min depuis Cachora), ce qui vous fait gagner 2h de marche. À Cachora, vous pouvez chercher parmi les habitants une personne pour vous guider jusqu’à Choquequirao et vous louer des mules pour le portage des bagages, mais vous pouvez aussi vous aventurer seul sur le sentier qui est maintenant balisé. Nourriture, eau, repas possibles et camping à Chiquisca, Playa Rosalina (mais moustiques), Santa Rosa et Marampata.

Itinéraire

Cusco - Capulliyoc - Playa Rosalina : 3h30 (transport) ; 3h (marche, descente)

Playa Rosalina – Santa Rosa Baja : 2h (montée)

Santa Rosa Baja – Santa Rosa Alta : 1h (montée)

Santa Rosa Alta – Marapampa : 1h30 (montée)

Marapampa – Choquequirao : 1h30 (montée)

Mal aigu des montagnes (Soroche)


Du fait de l’altitude, vous vous sentirez sûrement essoufflé et un peu faible en arrivant à Cusco. Peut-être souffrirez vous également de maux de tête et/ou de nausées plus ou moins légers. C’est normal : votre corps doit faire de gros efforts pour couvrir ses besoins en oxygène. Il faudra quelques heures pour vous acclimater si vous venez directement de la côte ou d’une région de plus basse altitude. Il n’est donc pas nécessaire de vous inquiéter immédiatement. Cependant, si les symptômes s’accentuent et persistent (spécialement si vous avez des antécédents médicaux), il faudra consulter un médecin*.

Pour vous aider à vous acclimater, voici quelques conseils à suivre durant les premières heures de votre séjour :

- Hydratez-vous : en altitude, il convient de boire en plus grande quantité.

- Consommez du sucre : cela aide votre corps à travailler plus efficacement. Les boissons sucrées sont recommandées puisqu’elles vous hydratent et vous apportent du sucre.

- Limitez les efforts physiques : éviter les longues randonnées, et si vous visitez la ville, ralentissez votre rythme au maximum.

- Evitez de boire de l’alcool et de fumer.

- Et le plus important : ne vous angoissez pas ! Rester détendu est la meilleure façon de vous adapter rapidement aux conditions de votre voyage. 

Pisac – 2900 à 3400 mètres


Ce village se trouve en amont de la Vallée sacrée. Il est visité pour son marché artisanal et pour son site archéologique, dont la partie la plus élevée se trouve 500 mètres au dessus du village. Depuis quelques années, Pisaq est aussi devenu un centre ésotérique où il est possible de suivre des stages et cessions de développement personnel (yoga, méditation, prise de plantes, etc.).

Marché artisanal : a lieu tous les jours sur la Place d’Armes (sauf fêtes religieuses) et dans les ruelles adjacentes. On y trouve toutes sortes d’artisanat : vêtements en laine et en coton, bijoux, gadgets, jouets, pierres semi-précieuses, peintures, etc. Le dimanche, les vendeurs de fruits et légumes sont également présents sur la place. C’est l’occasion de découvrir l’ambiance d’un marché local, avec ses stands de nourriture.

Site archéologique : Il est vaste car composé de plusieurs « quartiers » répartis sur le flanc de la montagne. Ce site avait pour rôle de contrôler la Vallée sacrée en contrebas, ainsi qu’un col permettant de rejoindre le piémont amazonien. Comme tout site inca, il est construit de façon à permettre à ses occupants d’êtres autonomes : les terrasses fournissaient la nourriture, les canaux amenaient l’eau de source sur place, les réserves permettaient de stocker les denrées, le centre cérémoniel offrait la possibilité de rendre culte aux éléments de la nature et au cosmos. L’entrée (contrôle des billets) se fait au point le plus élevé, à 10km du centre du village (si l’on monte en véhicule) ou à la sortie du village si l’on monte à pied. De l’entrée « véhicule », on accède à une première série d’édifices (anciennes réserves de nourriture et poste de contrôle) par un sentier plat. Derrière cet ensemble, on aperçoit des trous dans la roche : c’est un ancien complexe funéraire. Le sentier passe sous une porte en pierres : il devient alors plus aérien. Après une série de marches et un petit tunnel, on descend ensuite vers le cœur du site : le centre cérémoniel, composé d’un Intihuatana (voir explication dans le chapitre « Visiter Machu Picchu »), de constructions nobles et de canaux destinés à amenés l’eau dans le sanctuaire. De là, il est ensuite possible de retrouver le sentier qui descend au village (à droite du centre cérémoniel) ou le chemin qui poursuit (à gauche) en direction d’un des lacets de la route asphaltée, en contrebas du contrôle des billets. Vous passerez ainsi sous les nombreuses terrasses du site.

Entrée : le site archéologique est inclus dans le boleto turístico

DIY : de Cusco, minibus ou bus pour Pisaq (voir carte « Cusco métropolitain») : S./4, 45 min. Départs de 4h à 21h quand le minibus est rempli. D’Urubamba, bus pour Cusco par Pisaq (1h, S./2,5). Pour le site archéologique, taxi depuis le village (20 min, S./15) ou à pied en empruntant la rue à gauche de l’église : après le poste de contrôle des billets, cette rue devient un sentier (1h30-2h, 4 km).

Le chemin de l'Inca


Ce fameux trekking est un tronçon appartenant au sentier pavé qui joignait jadis Cusco à l’Amazonie en passant par Machu Picchu. Plus célèbre des trekkings du pays, il est aussi le plus fréquenté et réglementé. Il commence au km 82 de la voie ferrée, au village de Piscacucho (un peu après Ollantaytambo), et se termine à Machu Picchu après 33 km parcourus en 4 jours de randonnée. Pour les moins marcheurs, il est également possible de le commencer au km 104 (2 jours de marche). Dans sa version la plus longue, l’itinéraire franchit 3 cols (4198 m, 3950 m et 3670 m) avant de descendre en direction de la forêt humide qui baigne Machu Picchu. Le long du chemin, vous pourrez découvrir les restes archéologiques de tambos (sorte d’auberges destinées aux chasquis, les coureurs de l’empire inca) et vous immerger dans une nature riche et variée.

Le Chemin de l’Inca est limité à 500 personnes par jour, guides et porteurs compris. Il est donc vivement conseillé de réserver votre excursion à l’avance, surtout en haute saison où 5 à 6 mois d’anticipation sont nécessaires. La plupart des agences de Cusco proposent l’Inca Trail, pour un budget allant de 550 à 660 USD, entrée du Machu Picchu comprise (service collectif).

Inti Raymi : la fête du Soleil des Incas


Cette fête a lieu le 24 juin de chaque année. Avant l’arrivée des Espagnols au Pérou en 1532, l’Inti Raymi était la fête la plus importante de l’empire inca, au cours de laquelle le souverain, fils du Soleil, remerciait son père pour l’année agricole écoulée et demandait clémence pour la nouvelle à venir. Cet évènement avait lieu durant le solstice d’hiver, jour le plus court de l’année donc marquant le début d’un nouveau cycle. Les festivités furent interdites en 1572. Elles cessèrent d’être célébrées en public, mais on pense qu’elles continuèrent à l’être secrètement. C’est en 1944 que la fête fut remise au goût du jour sous la forme d’une reconstitution historique.

La représentation commence devant le Qorikancha (Temple du soleil) vers 8h30 : des centaines de danseurs, jouant des habitants des quatre Suyus (parties) de l’empire, se présentent au public. Puis l’Inca fait son apparition en haut du temple. Il en sort ensuite avec son épouse la Qoya et se dirige vers la place d’Armes, où il arrive vers 11h. De là, les acteurs montent à Saqsayhuamán où a lieu le dernier volet du spectacle, de 13h30 à 16h environ.

Accès : la représentation dans le centre-ville est gratuite, et de ce fait, très fréquentée. Il est donc conseillé de vous rendre tôt sur les lieux. L’accès à Saqsayhuamán étant totalement bloqué en début d’après-midi, le plus simple est d’y monter à pied (voir le paragraphe « Saqsayhuamán » dans la rubrique sur Cusco).